ANALYSE MARCHés

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L'année 2023 a été marquée par une série d'événements majeurs qui ont profondément influencé le paysage énergétique en France. Des fluctuations significatives sur les marchés du pétrole, du gaz et de l'électricité, ainsi que des développements politiques et réglementaires clés, ont influencé significativement la production, la consommation et la régulation du marché de l’énergie français.
À partir de 2027, RTE prendra pleinement en compte l'électricité produite par l'EPR de Flamanville (1,6 GW) dans ses analyses de l'équilibre offre-demande, selon un responsable du gestionnaire de réseau (GRT) cité par Montel.
L'Assemblée nationale a adopté de justesse le projet de loi fusionnant l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), malgré l'opposition des syndicats et des acteurs de la sûreté nucléaire.
La proposition de fusion entre l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a été de nouveau rejetée par les parlementaires lors d'un vote de la commission du développement durable.
En janvier 2024, franchissait un seuil alarmant en matière de réchauffement climatique en dépassant les 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle pendant une période de 12 mois consécutifs, une première historique qui suscite de vives inquiétudes. Le mois de février 2024 s’inscrit dans la continuité de janvier en affichant des températures nettement au-dessus des normales de saison.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) en France a déclaré que le démarrage de l'EPR de Flamanville (1,6 GW) à la mi-2024, tel que souhaité par EDF, n'était pas garanti. Le président de l'ASN, Bernard Doroszczuk, a indiqué que la mise en service serait "très tendue" en raison de l'attente d'éléments cruciaux pour prendre une décision. EDF doit fournir des justifications sur la préparation globale du site pour son fonctionnement, notamment des attestations de conformité d'équipements sous pression et des retours d'expérience des essais, y compris celui de l'EPR finlandais Olkiluoto 3.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) en France a déclaré que le démarrage de l'EPR de Flamanville (1,6 GW) à la mi-2024, tel que souhaité par EDF, n'était pas garanti. Le président de l'ASN, Bernard Doroszczuk, a indiqué que la mise en service serait "très tendue" en raison de l'attente d'éléments cruciaux pour prendre une décision. EDF doit fournir des justifications sur la préparation globale du site pour son fonctionnement, notamment des attestations de conformité d'équipements sous pression et des retours d'expérience des essais, y compris celui de l'EPR finlandais Olkiluoto 3.
La production nucléaire française a enregistré une augmentation significative, atteignant 320,4 TWh en 2023, soit une hausse de 15 % par rapport à l'année précédente, principalement grâce à l'optimisation et à la gestion efficace des travaux liés à la corrosion sous contrainte, selon EDF. En 2022, la production nucléaire avait atteint un niveau historiquement bas de 279 TWh en raison d'arrêts massifs de réacteurs pour des travaux de maintenance et des problèmes de corrosion sous contrainte.
EDF envisage de prolonger les arrêts planifiés de cinq réacteurs nucléaires en 2024 et 2025, chacun pouvant être suspendu pendant 30 jours supplémentaires pour des opérations liées à la corrosion sous contrainte, selon un communiqué publié mercredi dernier. Cette décision intervient à la suite du retour d'expérience des contrôles et réparations réalisés en 2023 sur les réacteurs liés à ce phénomène. En 2022, la détection de la corrosion sous contrainte avait entraîné un arrêt sans précédent de plusieurs réacteurs, contribuant à des niveaux historiquement bas de production atomique d'EDF au cours d'une période de crise énergétique.
L'Union européenne a enfin conclu un accord sur la réforme du marché de l'électricité. Cette réforme est une réponse à la crise énergétique de 2022, déclenchée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie. L’objectif principal de cette réforme est de prévenir d'éventuelles flambées de prix.
Le démarrage du secteur nucléaire français s'est révélé plus lent que prévu, engendrant des répercussions sur la production énergétique et les exportations. En novembre, la production nucléaire a enregistré une moyenne de 38 GW, surpassant de 8 GW l'année précédente mais restant inférieure de 5 GW aux estimations.
L'État et EDF, après des mois de discussions tendues, ont annoncé un accord le mardi 14 novembre visant à redéfinir les prix de l'électricité en France. Fixé autour de 70 euros par mégawattheure, ce prix de référence de l'électricité nucléaire, avait pour objectif principal de limiter l'impact financier sur les consommateurs tout en permettant à EDF de sortir de la spirale du surendettement.
La France prévoit de dévoiler sa nouvelle stratégie énergétique d'ici la fin de l'année ou le début de l'année prochaine, selon la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Cette stratégie comprendra des objectifs chiffrés pour la période 2024-2033 dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). Le gouvernement prévoit de rendre publics ces objectifs avant la présentation du projet de loi en Conseil des ministres.
Les 27 pays membres de l'Union européenne ont récemment trouvé un accord sur une réforme du marché de l'électricité. Cet accord, conclu lors d'une réunion des ministres de l'Énergie au Luxembourg, ouvre la possibilité d'un soutien financier public aux centrales nucléaires existantes, à condition qu'elles respectent les règles de l'UE sur les aides d'État.
Le conflit israélo-palestinien a entraîné une augmentation significative des prix du pétrole et du gaz. Le cours du pétrole a grimpé de 4,04 %, tandis que celui du gaz a augmenté de 12,49 %.
Sous la direction d’une commission décisionnelle, Chevron et les représentants de la fédération syndicale Offshore Alliance avaient négocié la semaine dernière un compromis pour les 500 travailleurs des centrales de Wheatstone et de Gorgon, qui représentent 6 % de l’offre mondiale de GNL.
Les prix de l'électricité sont à la baisse, et cela est principalement attribuable à la production nucléaire et à la croissance de la production hydroélectrique. Les bons niveaux de réserves de gaz en Europe permettent de minimiser les perturbations causées par les grèves dans le secteur du gaz en Australie et en Norvège ; respectivement importateur de 5 % et 25 % des quantités de gaz en Europe. La tendance vers une baisse pérenne de la consommation d'énergie, associée à une augmentation significative des solutions de production renouvelable, joue également un rôle majeur dans la réduction des prix de l'électricité sur le marché des futures notamment sur les jours ouvrés en journée (produits peakload).
La France a pris une décision concernant ses centrales au charbon, autorisant leur fonctionnement prolongé par mesure de précaution afin d'assurer l'approvisionnement en électricité cet hiver. Deux centrales, celles d'EDF à Cordemais et de GazelEnergie à Saint-Avold, bénéficieront d'une adaptation temporaire des normes d'émissions de gaz à effet de serre, leur permettant de fonctionner jusqu'à 1 800 heures jusqu'à la fin de l'année 2024, soit 500 heures de plus que la limite précédente. Cette décision a été prise pour garantir la sécurité d'approvisionnement en électricité malgré une situation électrique moins tendue que l'année précédente. La mesure a été justifiée par le gestionnaire de réseau RTE, qui prévoit des risques persistants pour l'hiver prochain. La nouvelle limite reste toutefois inférieure à celle de l'hiver précédent, avec une anticipation d'une moindre tension sur le système électrique. Cette extension permet aux centrales de fonctionner à pleine capacité pendant environ 75 jours supplémentaires, ce qui équivaut à une production potentielle de 0,9 GWh. Cette décision fait suite à la réouverture de la centrale de Saint-Avold en juillet 2022 en raison des perturbations sur les marchés énergétiques européens après l'invasion russe de l'Ukraine. De plus, le décret prévoit une augmentation du coût des émissions de CO2, passant de 40 à 50 euros par tonne à partir de 2024.
Les prix du gaz européen ont augmenté en raison des prévisions de baisse de la production d'énergies renouvelables. Le contrat de référence du hub néerlandais TTF a augmenté de 0,27 EUR à 25,37 EUR/MWh, malgré une baisse de 31 % depuis fin juin. L'équivalent britannique sur le NBP a également augmenté de 0,66 pence à 62,25 pence/th mais est toujours en baisse de 32 % depuis juin. Les analystes attribuent cette hausse aux "fondamentaux météorologiques haussiers".
Les prix du gaz européen ont augmenté en raison des prévisions de baisse de la production d'énergies renouvelables. Le contrat de référence du hub néerlandais TTF a augmenté de 0,27 EUR à 25,37 EUR/MWh, malgré une baisse de 31 % depuis fin juin. L'équivalent britannique sur le NBP a également augmenté de 0,66 pence à 62,25 pence/th mais est toujours en baisse de 32 % depuis juin. Les analystes attribuent cette hausse aux "fondamentaux météorologiques haussiers".
La production nucléaire en France a augmenté de 12,6% en juin par rapport à la même période de l'année précédente, atteignant 22,6 TWh. Cette hausse s'explique par une meilleure disponibilité des réacteurs, par rapport à l'année précédente où de nombreux réacteurs étaient arrêtés pour des contrôles et des réparations liés à la corrosion sous contrainte. La disponibilité nucléaire moyenne s'est élevée à 33,7 GW en juin, en hausse de 4,2 GW par rapport à l'année précédente. EDF est en bonne voie pour atteindre sa prévision de production d'électricité nucléaire de 300 à 330 TWh pour cette année, avec une estimation de production de 310 TWh.
L’amélioration des prévisions de production nucléaire présentées en mai par EDF a amené un climat de confiance sur le marché de l’électricité en France et en Europe durant le mois de mai. Aussi, la tendance baissière sur le marché du gaz et des contrats d’émissions de CO2 renforçait l’apaisement sur le marché de l’électricité. Depuis 10 jours, cette tendance s’est inversée. En effet, les températures record amorcent une consommation de gaz déjà élevé pour cette période de l’année.
Les exports d’électricité de la France vers ses voisins ont atteint leur plus haut niveau en mai, exportant 7 TWh, en partie grâce à une augmentation de la production nucléaire et à une faible demande dans le marché domestique selon RTE. 
Depuis quelques semaines, les prix sur les marchés de gros sont en baisse.  Ce contexte favorable devrait engendrer une fin éventuelle des boucliers tarifaires selon la Commission européenne. De plus, si les prix de l’énergie devaient de nouveau augmenter, ce soutien à la récente flambée des prix pourrait de nouveau atténuer la situation.
Malgré la détente actuelle sur les marchés gaziers, l’IEA met en garde contre de nouveaux risques et d’éventuel fluctuations de prix dans son rapport sur le marché gazier du premier trimestre dernier. Selon elle, la pression sur le marché du gaz s’est certes atténuée début 2023 en raison des températures clémentes en Europe et des mesures politiques, mais l’offre de gaz mondiale restera limitée en 2023 et de grandes incertitudes subsistent. En font partie la perspective d’un été sec ou d’un hiver plus froid que d’habitude, mais aussi d’une disponibilité moindre du GNL et d’une nouvelle baisse des livraisons de gaz par gazoduc russe vers l’Europe. La demande en gaz doit donc encore être réduite à travers plusieurs comportements sociétaux.
En France, le bouclier tarifaire sur l’électricité est prolongé jusqu’au début 2025 selon le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. A contrario, le bouclier tarifaire sur le gaz devrait toutefois être levé en cours d’année 2023. Les prix du gaz, qui s’étaient envolés à la suite de l’invasion en Ukraine, sont retombés à leur niveau d’avant-guerre avec un échange du PEG à 52,081 €/MWh le mardi dernier.
Malgré une forte diminution de l’UE en approvisionnement du gaz russe, d’ici octobre prochain 90 % du stockage européen sera rempli selon ENTSOG. En effet, l’UE s’est tournée vers d’autres pays partenaires pour les questions liées au gaz. Au niveau européen, les multiples interconnexions entre les pays de l’ouest facilitent les échanges de gaz par rapport au pays de l’est dont les interconnexions sont limitées.  
En France, les grèves nationales contre la réforme des retraites ont un fort impact sur la production d’énergie. Ce mercredi matin, la capacité de production d’électricité en France a été réduite de 6,3 GW d’après EDF et Engie. Sur le marché à terme, la grève pourrait également avoir un effet haussier, si les maintenances de centrales nucléaires sont repoussées. De plus, la limitation des importations de gaz russes par l’UE vient également augmentée les prix.      
La semaine dernière, un nouveau fait de fissure a été constaté sur la centrale de Penly. Celle-ci n’est plus le fait de corrosion sous contrainte, mais de fatigue thermique. Il est probable que ce type de fissure concerne d’autres réacteurs du parc nucléaire français, et l’Autorité de la Sureté Nucléaire a demandé à EDF de revoir sa stratégie de contrôle et maintenance du parc.
Les experts estiment que le marché du gaz en Europe sera "tendu" au cours des deux prochaines années. En effet, les projections d’une baisse en approvisionnement jusqu’en 2026 risque de se répercuter sur les prix de gaz selon les délégués de la conférence portant sur la capacité d’import en GNL en 2023.
Les importations de GNL de l’UE et de Grande-Bretagne pourraient chuter de 2% cette année. En effet, l’année dernière l’Europe a importé un volume record de GNL afin d’utiliser des alternatives au gaz russe. Pour ce faire, plusieurs pays ont renforcé leurs capacités de regazéification (procédé technique de transformation de GNL).
Le gaz devrait rester le principal facteur de prix pour les marchés européens de l’énergie cette année. Depuis le bras de fer économique entre l’Europe et la Russie, les importations par l’UE de GNL en provenance des pays producteurs ont augmenté.
Le marché de l’électricité tombe à de nouveaux niveaux plancher du fait des prix du gaz toujours peu élevés. Les acteurs du marché font état d’une baisse des prix des combustibles, car la douceur de l’hiver a considérablement renforcé la sécurité d’approvisionnement pour le reste de l’année. 
Le prix des marchés futurs et forwards décroît de façon continue sur 2023 depuis le début du mois de novembre, et ce malgré le retard dans les réouvertures des centrales nucléaires en France. En effet, 26 des 56 réacteurs sont toujours à l’arrêt en France, causant des incertitudes sur les ambitions de l’Etat à réouvrir 16 des réacteurs d’ici la fin de l’année, dont 11 dans le courant du mois.
Après une grève de plusieurs semaines dans les centrales nucléaires françaises, la direction d’EDF et les syndicats se sont mis d’accord pour augmenter les salaires afin de dissiper les inquiétudes pesant sur la production avant l’hiver. Suite à l’annonce d’un accord, les grévistes ont relâché la pression sur les centrales électriques.
Les marchés de l’électricité et du gaz poursuivent leur période de stabilité entamée début septembre. Les autres matières premières et les contrats carbones sont pour leurs parts plutôt orientés à la baisse. Il semblerait alors que l’état du parc nucléaire crée un plancher malgré l’apparente amélioration sur le prix des matières premières.
Le marché de l’électricité semble se positionner autour d’une valeur relativement stable sur les produits futures et forwards calendaires. Le marché ne prend donc toujours pas de direction entre d’un côté un possible prix plafond sur le prix de l’électricité et de l’autre de fortes tensions sur le gaz avec les suspicions de sabotage sur Nord Stream 1 & 2 (NS1 & 2).
Depuis la fin du mois d’août, le gazoduc Nord Stream 1 a cessé de fournir du gaz à l’Europe. Cet arrêt pour une maintenance de 3 jours avait déjà été anticipé par les marchés pour être de plus longue durée. Les marchés ont donc connu des pics de prix à plus de 1 100 €/MWh pour l’année prochaine et des niveaux de volatilité sans précédent.
Le marché s’est intéressé cette semaine à la fin de la maintenance du gazoduc Nord Stream 1 ( NS1) de la mer Baltique. Les craintes étaient dirigées vers une possible prolongation de la maintenance, qui n’aura finalement pas lieu.
Le Parlement européen a adopté la semaine dernière la réforme du système d’échange de quotas d’émission (SEQE) dans le cadre du paquet climat « Fit for 55. » Après l’échec du 8 juin dernier, les eurodéputés ont voté majoritairement en deuxième lecture en faveur de la proposition de compromis.
L’activisme des pouvoirs publics a pesé son poids sur les niveaux de prix de l’énergie, notamment sur les discussions au Parlement européen visant à réduire la spéculation sur les quotas et à établir les conditions de marché pour atteindre les objectifs de réduction d’émission à l’horizon 2035.
Depuis près d’un mois maintenant, on remarque que le prix de l’électricité futur se trouve dans un tunnel de prix d’une amplitude de 5%. Cette phase de marché est la plus longue observée récemment depuis la hausse des prix de l’énergie. 
Ces dernières semaines, la sûreté du nucléaire français a été le premier facteur d’évolution des prix. En effet, plus de 30 réacteurs sur 56 sont à l’arrêt en France actuellement.
Les points importants : Depuis deux semaines, on note une augmentation de 17% sur les prix de l’électricité baseload. En France, dans un marché sans liquidité, le BL 2023 est aujourd'hui à 280 euros du MWh.   Cette augmentation est favorisée par